Occurences de l'expression

tait

pour DUFRESNY, Charles

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LA JOUEUSE (1699)

  1. Je remarquai moi l'autre jour en lui donnant leçon, qu'elle s'arrêtait sur les passages tendres ; et qu'elle faisait des soupirs qui n'étaient pas notés. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  2. Je cherchais ma mère ; on m'a dit, elle est là-dedans qui joue : bon, bon, ai-je dit, elle en sera de meilleure humeur ; car quand on joue, je croyais moi que c'était comme au Couvent à la récréation, on joue pour se divertir, mais j'ai vu que le jeu de ma mère, c'était une querelle : on faisait un tintamarre, et tout d'un coup on a fait silence ; ma mère tenait des cartes, et elle en tirait une tout doucement, tout doucement : dès qu'elle a été retournée, il y a eu une femme qui a fait un cri, et la querelle a recommencée : on a refait silence, et ma mère a retourné une autre carte ; c'est à celle-là que j'ai eu bien peur : c'était des hommes comme des ivrognes ; et un autre (qui faisait le possédé avec des grimaces de rage) est venu de toute sa force enfoncer un carreau de vitre avec sa tête qui a passé à travers : ah ! (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  3. À la vérité, je m'en suis repentie ; feu mon mari était jeune, noble, plein d'esprit, charmant de sa personne, et pas un sou avec. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  4. Je croyais que c'était à vous à me l'apprendre. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  5. Je me serais bien gardée de recevoir un billet tendre ; mais il me dit tout bas que c'était une chanson, qu'il ne voulait pas que personne vit que moi ; je te prie en lisant ces tendresses-là, d'examiner si elles sont sincères, je ne me connais point à cela moi. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  6. Je ne reconnais plus ma femme ; car avant que le jeu lui eût aigri l'humeur, elle était polie, gracieuse, enjouée, aussi je l'aimais... (Acte 2, scène 3, ORGON)
  7. À propos, monsieur, Triolet, j'étais l'autre jour chez une de vos écolières, où l'on vint me chercher, c'était de la part de votre femme qui était malade. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  8. Je vous apprends que votre femme est malade, car on vint vous chercher : c'était je crois il y a trois jours. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  9. On nous vint dire que votre femme était fort mal ; je dis fort mal. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  10. Vous en gagnâtes bien hier comme cela : on en mettait dix sur une carte, Monsieur le Chevalier. (Acte 3, scène 10, LA-JOUEUSE)
  11. Oui, oui, mon héritier n'osera pas se venger de moi sue ma femme ; car il a intérêt que je meure sans enfants, et tant pis pour lui s'il était assez fou pour se déshériter lui-même. (Acte 3, scène 11, LE-CHEVALIER)
  12. L'expédient serait bon, si Jacinte était riche, mais elle n'a rien n'est-ce pas ? (Acte 4, scène 1, LA-MARQUISE)
  13. C'est quelque chose pour mon fils, pour son amour ; mais l'amour de mon fils, ne me fait point perdre la raison : quand l'amour me fit faire une folie, c'était mon amour à moi, mon amour à moi. (Acte 4, scène 2, LA-MARQUISE)
  14. Chantait, dansait autour du chêne, v.49 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  15. Chantait, dansait. v.54 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  16. Chantait, dansait autour du chêne, v.55 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  17. Chantait, dansait autour du chêne, v.56 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  18. Vous voilà débarrassés d'eux ; je leur ai fait croire à tous que notre contrat était signé afin que nous puissions finir en repos. (Acte 4, scène 11, LE-CHEVALIER)
  19. Madame était encore en gain tout à l'heure, elle joue gros jeu là-dedans. (Acte 5, scène 1, LISETTE)

LA NOCE INTERROMPUE (1699)

  1. Oui, Monsieur ; le contrat était dressé, les parents d'accord, les Violons d'accord aussi, la nappe mise, le vin tiré, on n'attendait que vos huit cents francs : je leur ai offert votre parole, et sur votre parole tout a disparu. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  2. Je conclus que voilà un mari comme il nous le faut pour Nanette, sans amour, sans jalousie ; et qui ne se souciera non plus de sa femme que s'il était grand Seigneur. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)

LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ (1715)

  1. Car c'était mon état quand j'étais à Paris, v.29 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  2. À neuf ans, elle était déjà coquette en herbe ; v.44 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  3. Était comme aujourd'hui, pour vous pleine d'égards, v.273 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  4. Il n'a guère de bien ; c'était mon pis-aller : v.289 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  5. Était-ce donc pour lui que j'élevais Lisette ? v.360 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  6. C'était donc par colère, v.585 (Acte 2, scène 7, LE BARON)
  7. Mais, si ce n'était pas le numéro ? v.660 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  8. C'était-là. v.847 (Acte 1, scène 5, LUCAS)

LE DÉPART DES COMÉDIENS (1694)

  1. Quelle bête était-ce ? (Acte 1, scène 9, MEZZETIN)

LE CHEVALIER JOUEUR (1697)

  1. Il y en a beaucoup, l'autre était en vers, celle-ci est en prose. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Quand la pauvre Comtesse a donné ici un appartement au Chevalier, je lui dis bien que le voisinage était dangereux, la bonne Dame croyait que le danger ne serait que pour elle ; mais en ces occasions périlleuses, la plus jeune est la plus exposée. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  3. Qu'on serait parfait en ce monde si on n'était ni homme ni femme ! (Acte 2, scène 8, NÉRINE)
  4. Il n'est Marquis que par habitude ; il y a si longtemps qu'il prend cette qualité, qu'on ose plus lui demander pourquoi : autrefois c'était un de ces aventuriers qui se font appeler Marquis dans les Auberges ; parce que leur nom propre y est décrié. (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  5. Pardon, je croyais que c'était vous qui m'aviez offensée. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  6. Je ne suis susceptible ni de joie, ni de chagrin ; je n'ai point de passion, moi : et si ce n'était l'amitié... (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  7. Oui, Madame, je viens de gagner jusqu'à m'en lasser ; j'ai fait sept mains complètes avec des cartes de reprise, réjouissances, doubles, triples, rien ne tenait devant moi, Madame : la ronde était de douze coupeurs, je prend couleur au seize de couche et de belle, à partie forcée, Madame, je suis laissé d'abord à carte simple, ma main vient, je fais le provençale, on coupe, je donne, ma droite est portée au chandelier, écoutez ceci, Madame... (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
  8. Votre exhortation de tantôt était plus sévère. (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
  9. Vous pourriez concevoir des espérances plus solides, s'il était vrai que vous eussiez pour moi... (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  10. Je serais à demi consolé, si le Marquis me rapportait le portrait qu'il m'a gagné ; il m'a promis de venir me le mettre sur une carte contre un petit contrat qui me reste encore là-haut. (Acte 5, scène 1, LE CHEVALIER)
  11. Vous joueriez l'Original s'il était garni de diamants. (Acte 5, scène 1, FRONTIN)
  12. C'est pour le coup, Madame, qu'il achève de rompre entièrement avec le jeu, c'était pour regagner votre portrait ; et mâsse sans plus a-t-il dit, car on m'attend, de sans plus en sans plus, le combat s'est échauffé ; mon maître affaibli par l'ennemi, est étendu sur son canapé sans pouls, sans mouvement... (Acte 5, scène 6, FRONTIN)

LE NÉGLIGENT (1692)

  1. On me l'avait bien dit, que c'était un homme extraordinaire ; et que je ne serais pas fâché de l'entretenir. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  2. Du temps de Molière une précieuse était divertissante ; elle avait de la mémoire pour retenir de grands mots, quelque feu d'imagination pour les arranger plaisamment ; mais à présent, une précieuse est une maîtresse passée... (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  3. Quoi ce n'était donc que pour rire que vous étiez si drôle ? (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  4. C'était une chose qu'il fallait faire. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
  5. Hé fi, fi, fi, si Dorante était capable d'aimer ces sottises-là, je le haïrais à la mort. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  6. Et moi je vous le céderais de bon coeur, s'il était comme vous le dites ; car l'amour... (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  7. Oui vraiment, il y a du mourir dans son affaire ; il en était là quand je suis venue. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  8. Ah ce n'était pas cela que je disais : mais vous vous repentirez de votre curiosité, et cela sera cause que je ne vous regarderai de ma vie. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  9. Je le savais bien, moi, que c'était votre faute. (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  10. Monsieur votre père était le meilleur ami que j'eusse au monde. (Acte 3, scène 4, LE-MARQUIS)
  11. En vous quittant j'ai rencontré Monsieur de la Flèche, un de mes intimes amis, Gentilhomme suivant du Marquis, qui lui portait une lettre de la part de l'Intendant. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  12. À la seconde bouteille... elle était de jauge celle-là. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  13. Encore un petit degré de feu, le grand oeuvre était accompli. (Acte 3, scène 11, ORONTE)

L'ESPRIT DE CONTRADICTION (1700)

  1. Si c'était son plaisir da ; mais gna rien à crainde, son humeur est trop reveche pour ça : tantia, Monsieur , qu'en cas de votre fille, si je nétais pu cian, comment feriais-vous, car gn'y à que moi qui a assez d'entendement pour faire revirer l'esprit de vote femme ; vous n'y entendérian-vous ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Mais si ce mot était que je n'ai nul dessein de vous épouser. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  3. Nous avons tait merveille, ma fille. (Acte 1, scène 14, ORONTE)
  4. Votre procédé me paraît si outré, que je pourrais vous soupçonner de feindre : je ne m'en flatte pas ; mais enfin , s'il était vrai que vous eussiez affecté de parler ainsi en présence de Monsieur Thibaudois... (Acte 1, scène 24, VALÈRE)

LA RÉCONCILIATION NORMANDE (1719)

  1. À mon bonheur, Nérine, était le seul obstacle, v.39 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  2. À Rouen avec vous contractait mariage. v.176 (Acte 1, scène 4, NÉRINE)
  3. Comme vous l'allez voir, était très nécessaire, v.327 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  4. À se remarier elle était résolue, v.417 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  5. Monsieur me disait donc qu'il était tout honteux v.735 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  6. Elle était bien tranquille, et j'étais avec elle, v.1017 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  7. Il achetait sous mains de petits procillons, v.1134 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  8. Il les empâtait bien, et de ces nourritures v.1136 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
  9. Ce fourbe de Marquis, c'était là votre choix... v.1425 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)

LE JALOUX HONTEUX (1708)

  1. Tu nous reproches quelquefois à la Présidente et à moi, que notre amitié est outrée en beaux sentiments : en effet, avant que d'avoir vu Damis, je faisais à le Présidente des sacrifices ; je renonçais pour elle au mariage cent fois par jour ; mille amants d'un côté, et mon amie de l'autre, elle l'emportait sans balancer. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  2. Mon mari était derrière ; je m'étais démasquée brusquement ; mon mari se démasquant aussi, Damis fut fort surpris, et nous demeurâmes tous trois immobiles. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  3. Tu me fais trembler, si c'était celui-ci dont mon Oncle parle dans sa lettre ; il n'en propose qu'un pour ce mariage. (Acte 1, scène 5, LUCIE)
  4. Il a été tout d'un coup voir au lit de Madame ; et il a été fâché qu'a n'était pas déjà pu dedans. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  5. Je m'en suis doutée drès hier : car vous me parliez, et vous mêliez, avec vos paroles, des yeux, du soupir, et de petits tremblements ; ça était si joli. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  6. J'ai bien remarqué que Lucie était tranquille, indifférente ; et que ma femme seule était, dans l'impatience de savoir, si Damis entrera dans ma famille. (Acte 2, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  7. Mais, Monsieur, j'oubliais, que tout d'un coup après, comme je ne l'ai plus vu, je me suis douté qu'il s'était caché ici. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  8. C'est que pour voir où il était, je me suis souvenu d'une invention que vous me donnâtes un jour, quand vous me dîtes qu'il y avait un homme caché ici. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  9. Damis y était donc caché ? (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  10. En un mot ; s'il n'était que jaloux, nous serions perdus ; mais heureusement, il est honteux d'être jaloux. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  11. Hier au matin, drès que Madame a été du haut en bas du lit, elle a pris ses pantoufles, et pis al a commencé par aller vouar à son miroir, comment a se portait ; après elle s'est mise à tourné, viré, ouvrir tous ses tiroirs, et pis les reframer, ravoindre trois fois la même chose, et pis la resserrer ; Hortence, me faut-ci ; Hortence me faut ça, va-t-en me quérir ci, et pis ne bouge : donne-moi ça ; et pi, je n'en veux pu : tantia que n'y a rien à vous dire là-dessus ; car c'est comme si al n'avait rien fait pendant tras heures. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  12. Et vla tout d'un coup que c'était la petite guenon du Fermier, qui s'est jetée sur Madame pour la caresser. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  13. Je veux vous prouver moi, que ce Billet était pour Lucie. (Acte 4, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  14. C'était sur l'aventure du Bal, dont nous plaisantâmes tant vous et moi. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  15. Je verrai bien ; car son carrosse était tout à l'heure dans la cour. (Acte 4, scène 10, THIBAUT)
  16. Prends vite ce manteau, mets ce chapeau, cache-toi le visage, tiens : voilà la clef de mon cabinet, entre dedans comme si c'était moi, elles y seront trompées. (Acte 5, scène 1, LE PRÉSIDENT)

LES ADIEUX DES OFFICIERS (1693)

  1. Pour le présent, le plus sûr est de travailler comme si de rien n'était. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  2. Un petit reste de musique, qui était demeuré en l'air. Je dis donc, messieurs... (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  3. Si Vénus vous prêtait sa douceur. v.282 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)

LE MARIAGE FAIT ET ROMPU (1721)

  1. Qu'en vous fuyant, de fuir elle était bien fâchée. v.44 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  2. C'était le seul moyen d'adoucir ses douleurs. v.65 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  3. Disputait l'autre jour pour la clause importante, v.264 (Acte 1, scène 8, LE-PRÉSIDENT)
  4. Dans Marseillé Damis était connu très fort, v.313 (Acte 1, scène 9, GLACIGNAC)
  5. Un mari c'était peu pour vous, en voilà deux ; v.362 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  6. Damis était bouffon, et mon frère bouffonne, v.392 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  7. À fait croire Damis vivant, c'était ton but ; v.469 (Acte 2, scène 2, L'HÔTESSE)
  8. Vous dévez dire, vous, il était, il alla, v.513 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  9. Il vint chez moi, sa bourse était à vau dé route ; v.520 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  10. Au sujet dé Damis, si l'on m'inquiétait, v.813 (Acte 3, scène 3, GLACIGNAC)
  11. Jé dirais bonnément : j'ai cru qué cé l'était ; v.814 (Acte 3, scène 3, GLACIGNAC)
  12. Damis était du goût d'à présent, par malheur ; v.834 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  13. Elle était fière ; mais comment le refuser ? v.842 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  14. Par vous tantôt l'affaire était bien décidée : v.969 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)

LE FAUX INSTINCT (1707)

  1. Vous avez l'un et l'autre plus d'amour que de richesses, je vois entre vous et une convenance malheureuse : car vous étiez héritière d'un vieil oncle, Valère était heritier d'une tante veuve, votre oncle se remarie, sa tante se remarie aussi, et il leur vient à chacun une petite fille qui vous deshérite tous deux : votre visionnaire d'oncle appellerait cela, une fatalité d'étoile, cela me ferait croire comme aux conjonctions d'astres, un vieillard épouse une jeune femme, une vieille veuve épouse un jeune homme, vous voudriez épouser Valère ? (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  2. Je ne le verrai plus Toinette, et quand j'ai su qu'il était parti pour Lyon, je te jure que j'en ai eu... une espèce de joie. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. Dés que ce vieillard me vit, il jetta un cri, fut saisi d'effroi, comme s'il eut vu un spectre, nous le questionâmes sur cette peur, lui n'osant s'expliquer, nous fit un récit obscur d'un songe qu'il avait eu, nous parla de pronostication, d'instinct, d'antipathies ; mais ce qui mérite attention, c'est que ce vieillard superstitieux crut avoir vu dans les astres, que j'étais passionnément amoureux ; il croyait vrai par hasard, Mademoiselle, il s'imaginait faussement que sa femme était l'objet de ma passion, et, que la connaissant avant son voyage, j'étais allé l'attendre à Lyon, moi fort embarrassé de lui voir faire une fausse application d'un amour véritable, je voulus jouer le rôle d'indifférent, mais une rêverie profonde, des distractions continuelles, quelques soupirs à demi étouffés, lui confirmant que j'aimais, ses règles d'astrologie lui prouvèrent que sa femme était l'objet de mon amour. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  4. Moi-même, Madame, je lui tiens lieu de mère, et si ma réputation de fille n'était bien établie, on me prendrait ici pour sa mère véritable, car on n'y en a jamais vu d'autre que moi. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  5. Environ ce temps-là vous m'en fîtes voir une aussi qui en était toute marquée. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  6. C'est a dire que des deux enfants qui l'avaient eue, il en était mort une. (Acte 1, scène 11, LA MIE)
  7. Moi pour confirmer cette nouvelle au vieillard superstitieux, je le prendrai par son faible ; je lui dirai que son enfant ne pouvait pas vivre, qu'il était né pendant l'éclipse ; il croit tout ce qu'on lui dit sur ce ton là. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  8. Si elle était ma femme et veuve, je serais donc mort ; peste soit du sot. (Acte 2, scène 2, LE VIEILLARD)
  9. C'est moi qui vous ai dit la première, que le coeur me palpitait. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  10. C'était en rêve apparemment. (Acte 2, scène 4, TOINETTE)
  11. Vos deux petites filles l'eurent qu'on les défigurait l'eune d'avec l'autre, car notre étourdie de servante en les remuant, les broullit toutes deux sans s'en apercevoir, tantia qu'il en mourut eune, ma femme quand ale revit claire ne vit plus sur le visage de l'autre les étiquettes de la ressemblance, pour voir laquelle c'était, et vous même qui ne les avez jamais vues, vous n'y verais goûte non plus. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  12. Ce bois était dans votre tête. (Acte 3, scène 3, TOINETTE)
  13. Mais ce n'est pas tout ; car je vis dans ce même songe, un lion et un chat noir, et Nostradamus dit, que quand le lion et le chat, j'ai oublié la centurie, mais il est clair qu'elle a été faite pour moi, car un lion, c'était en arrivant à lion, et un chat, c'est une trahison de femme, il ne faut point ; hausser les épaules, car le lendemain, je fus tout étonné que Valère ressemblait à se jeune homme qui était avec vous dans ce bois. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)

LE FAUX SINCÈRE (1731)

  1. Arrivant de campagne elle était négligée, v.570 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  2. Sur quoi ma passion s'était d'abord fondée. v.666 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  3. Sert à ses fins sans risque, et mieux que s'il mentait. v.765 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  4. J'ai cru que votre amour était à l'agonie ; v.1204 (Acte 4, scène 5, LAURETTE)
  5. La Marquise au cousin présentait le cartel, v.1444 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  6. Je croyais qu'il était franc, là sans y tâcher ; v.1680 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  7. Comme si c'était trop d'en avoir deux constantes : v.1697 (Acte 5, scène 10, LE-CHEVALIER)

LE FAUX HONNÊTE HOMME (1703)

  1. Je conviens que feu votre mari s'en était coiffé un peu avant sa mort ; mais ce n'est pas là une preuve pour moi ; je vous demande quelque autre preuve convaincante. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  2. Votre nièce et moi nous n'en parlons que pour votre bien : nous sommes au désespoir que votre mari soit mort éloigné de vous dans un voyage ; s'il était mort ici, nous aurions pu nous faire laisser cette succession-là, et nous en aurions mieux usé avec vous, que Monsieur Ariste n'en usera ; nous n'aurions gardé qu'un petit bien honnête, pour nous marier honnêtement. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  3. Et que Mademoiselle était sa nièce. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  4. Je le fis souvenir que j'étais son ami : mais il avait disposé de tout en faveur de son autre ami ; là de cet homme d'honneur qui s'était emparé de lui en mon absence, et qui s'empara de vous à mon préjudice. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  5. Votre physionomie m'a réveillé l'idée de feue votre mère que j'estimais fort ; car elle était toute de mon humeur, n'aimant qu'à se réjouir, ne prenant part aux chagrins de personne, pas même aux siens propres ; la brave femme que c'était ! (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
  6. Mon oncle était maître de son bien, je tâcherai d'être maîtresse de mes ressentiments. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  7. Si elle était de mon humeur, n'ayant pas de bien, elle refuserait de vous épouser, quand même votre mère y consentirait. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  8. Oui : et elle lui parlait toujours du mari de la Veuve qui est mort, et disait qu'il était si bon homme, si bon, si bon, qu'il n'avait point d'esprit du tout. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  9. C'était des cordial... des affections... de lui donner... des sacrifices de biens... (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  10. Et plus l'autre se tuait de lui dire qu'il n'avait que faire d'argent, plus mon maître ne l'écoutait pas, et lui en voulait prêter à toute force ; si bien qu'à la fin je voyais que le coeur franc de mon Maître faisait quasi pleurer l'autre. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  11. Vos vertus sont si incroyables, que je n'en croirais rien, si un autre que vous me les racontait. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  12. Le bien qu'il me laisse, était plus à moi qu'à lui. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  13. Je croyais que son bien était plus à lui qu'à vous. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  14. Madame, sans trop pénétrer les vues que Monsieur Ariste peut avoir sur vous, j'ai cru qu'il vous était important de connaître à fond son caractère. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  15. Elle prend la chose à merveille ; car dans le fond, ce qui me charme en elle, c'est la générosité ; si elle acceptait, elle cesserait d'être généreuse, et je cesserais peut-être d'être charmée. (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
  16. Ne vous dis-je pas que cela va bien : car ils disent tous que vous en avez bien volé d'autres : et moi finement qui faisais semblant de faire comme si tout cela était vrai. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)

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LE DÉDIT (1719)

  1. Qui portait la livrée encore ce matin. v.112 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  2. Fuyait sa soeur, depuis qu'elle était amoureuse. v.178 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  3. Elle me respectait comme la plus parfaite : v.237 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  4. C'était vous qui d'abord le demandiez, je pense ; v.362 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  5. Et je vois que tantôt c'était pour plaisanter v.432 (Acte 1, scène 11, ISABELLE)

LA MALADE SANS MALADIE (1699)

  1. C'était un animal qui ne voulait point voir ses héritières de peur que cela ne le fît souvenir de mourir. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  2. L'Histoire Romaine en fait foi ; et l'Histoire Normande assure que Robert le Roux était brave soldat, grand Capitaine, et faisait ses écritures lui-même ; et moi qui ne suis que le maître clerc de Monsieur_le_Marquis, je plaide de naissance. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  3. Mon père plaidait, mes enfants plaideront, et ma mère qui n'était qu'une femme plaidait aussi. (Acte 2, scène 2, LAVAL?E)
  4. Je voudrais que vous eussiez ouï un plaidoyer de ma mère : c'était les plus belles invectives ! (Acte 2, scène 2, LAVAL?E)
  5. Non vraiment, Lisette était présente. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  6. Elle disait que c'était ma nièce qui s'entendait avec Monsieur, et c'était elle-même ; que de tromperies ceci me fait apercevoir !... (Acte 5, scène 9, LA-MALADE)

LE DOUBLE VEUVAGE (1699)

  1. Il se fardera aussi, car il était allé aux Eaux pour s'éclaircir le teint. (Acte 2, scène 6, LA SUIVANTE)
  2. Ne vous moquez point de lui, Madame, il était allé aux Eaux, pour se bien porter, et pour me plaire ; car comme il m'aime beaucoup, j'aime sa santé. (Acte 2, scène 6, LA SUISSESSE)
  3. À l'égard de secondement, Monsieur l'Intendant est encor pu ridicule, car j'aime le bon vin moi, et lui fut aux eaux pour boire de l'eau, et dans cette eau-là, au lieu d'enfants, il y trouvit tant de maladie, tant de maladie, qu'il en était mort quand il en ressuscitit. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  4. Ah ! Qu'il était d'une agréable humeur. v.32 (Acte 2, scène 9, LA SUIVANTE)
  5. Il était bienfaisant. v.37 (Acte 2, scène 9, LA SUIVANTE)
  6. Au contraire, c'est parce que mon bonheur était parfait, que je ne veux pas marier ma Nièce. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  7. Vous la craindriez moins, si votre mari vivait ; car il était aussi habile à défendre sa proie, qu'il était fin pour l'attraper. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  8. C'était la meilleure femme... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  9. C'était le meilleur coeur, c'était le meilleur coeur... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  10. Je ne puis croire qu'elle souhaitait ma mort. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  11. Ah c'était un mauvais coeur. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  12. C'était une méchante femme. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  13. C'était un diable. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  14. Que si elle n'était morte, j'en serais mort. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  15. Si pour mourir mon fame était partie, v.52 (Acte 3, scène 8, LE SUISSE)
  16. Je ne serai jamais si heureuse que ma tante l'était. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
  17. Que cette main-là est bien meilleure à baiser que celle de ma femme, la sienne était rude, celle-ci est douce... (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  18. Ne craignez rien, je suis discret, et elle ne peut pas s'être aperçue que vous la preniez pour Thérèse ; car vous parliez bas, et elle était évanouie. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  19. Qu'elle n'était qu'évanouie. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  20. Toutes les caresses qu'elle m'a faites pendant dix ans, ce n'était que pour avoir mon bien ? (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  21. Ça allons embrasser votre Époux, comme si de rien n'était. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  22. La plaisanterie qu'on vous a faite, n'était-ce pas pour tirer de votre bourse de quoi marier votre neveu en Gascogne ? (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
  23. Et vous, Madame, vous avez bien compris, que l'argent qu'on vous demandait, c'était pour marier votre nièce en basse Normandie ; comme vous n'avez rien voulu donner, Madame le Comtesse fait ces deux mariages à ses dépens. (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 17 textes (soit une présence dans 0,90 % des textes) dans lesquels il y a 171 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 10,06 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Total
1 LA JOUEUSE3353115
2 LA NOCE INTERROMPUE200002
3 LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ530008
4 LE D?PART DES COM?DIENS100001
5 LE CHEVALIER JOUEUR1202712
6 LE N?GLIGENT3640013
7 L'ESPRIT DE CONTRADICTION400004
8 LA RÉCONCILIATION NORMANDE311319
9 LE JALOUX HONTEUX3633116
10 LES ADIEUX DES OFFICIERS200002
11 LES ADIEUX DES OFFICIERS100001
12 LE MARIAGE FAIT ET ROMPU4550014
13 LE FAUX INSTINCT6520013
14 LE FAUX HONN?TE HOMME10330016
15 LE DÉDIT500005
16 LA MALADE SANS MALADIE131016
17 LE DOUBLE VEUVAGE05150020
18 LE FAUX SINCÈRE021137
19 LE DOUBLE VEUVAGE021003
20 LA JOUEUSE000404
  Total5446411614171

 

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